par Katie Paul PALO ALTO, 13 janvier (Reuters) - Depuis l'assaut du
Capitole, la semaine dernière, Facebook a repéré une
recrudescence des signes précurseurs de violences liées à la
contestation du résultat de l'élection présidentielle
américaine, a indiqué une porte-parole du groupe. L'irruption de partisans de Donald Trump dans l'enceinte du
Congrès semble en avoir galvanisé d'autres, a-t-elle expliqué. Certains cherchent à organiser des rassemblements un peu
partout aux Etats-Unis et à des dates proches de l'investiture
de Joe Biden, le 20 janvier, a poursuivi la porte-parole, qui a
souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité. Facebook a notamment repéré la diffusion de tracts
numériques de milices et de groupes appelant à une nouvelle
insurrection. Google a de son côté décidé de suspendre les publicités à
caractère politique sur toutes ses plates-formes à partir du 14
janvier prochain, d'après un courrier électronique adressé aux
annonceurs, que Reuters a pu consulter. La filiale d'Alphabet pourrait maintenir ces
mesures, prises "à la suite des événements sans précédent de la
semaine dernière", au moins jusqu'au lendemain de l'investiture
présidentielle. Airbnb a par ailleurs annoncé avoir banni de sa
plate-forme certaines personnes ayant des liens avec des groupes
haineux ou impliquées dans l'assaut meurtrier du Capitole. Le géant de l'hébergement a en outre annoncé mercredi avoir
annulé toutes les réservations d'hôtel dans la région
métropolitaine de Washington pendant la semaine de
l'inauguration du président élu Joe Biden. Il n'a pas précisé si
cette décision résultait d'une demande des forces de l'ordre. La police fédérale américaine s'attend à des manifestations
armées dès le 16 janvier à Washington et dans les capitales des
50 Etats américains. (Version française Juliette Portala)